L'émission

Diffusion
Le journal des Guignols de l'info est diffusé en «clair» sur Canal+ à 19 h 55 chaque soir de la semaine sauf lors des vacances
d'été, d'hiver et de Pâques. Durant ces périodes, la tranche horaire est respecté mais se sont des rediffusions qui sont passées à
l'antenne. Certaines modifications sont de diffusion ont lieu durant le Festival de Cannes. Une compilation des cinq émissions
de la semaine est diffusée le dimanche à 13 h 45 sur Canal+ sous le titre La Semaine des Guignols.
«clair»: Canal+ est une chaîne de télévision privée et payante. Les émissions et films quels proposent sont donc crypté. Le terme
en clair signifie que le programme en question n'est pas crypté et donc visible aussi les personnes qui ne seraient pas abonnées
à Canal+.

Le déroulement
Tout les soirs au environs de 20 h, canal+ diffuse le journal des
guignols. Cette émission adopte la forme d'un petit journal télévisé
d'environ 7 minutes mettant en scène des marionnettes
représentant des personnalités autant politiques que sportives
voir même des peoples. Le présentateur de cette parodie du 20h
de la chaîne française TF1 n'est autre que la marionnette du
journaliste Patrick Poivre d'Arvor (PPDA), rebaptisé PPD. Tout au
long de l'émission, l'actualité est commentée caricaturalement par
le biais de marionnettes.
Basé sur un modèle bien défini, le journal commence par
l'information du jour qui est illustrée par une petite séquence
vidéo puis , PPD nous présente l'invité du soir, qui est choisi en
fonction de l'actualité. On enchaîne ensuite avec les scoops du jour
puis, une petite histoire nous aie conté avant de continuer par
l'interview de l'invité du jour. Le journal se conclue par une
information de dernière minute.
Le dimanche, l'émission prend la forme d'une compilations des faits marquants de la semaine. Les meilleures séquences des JT
de chaque soir sont remontrés.

Réalisation
L'émission dispose d'un budget de 15 millions d'euros par saison. Cela comprend les salaires des quelque 300 personnes dont
30 marionnettistes qui participent à la réalisation des sketchs, les charges et les frais de tournage. Canal+ met à disposition de
l'équipe des Guignols de l'info un studio de 3000 m2 pour la réalisation et le tournage du journal.
Chaque matin, l'équipe passe toute la presse française en revue et en ressort les informations principales. Ces quatre ou cinq
informations servent ensuite de fil rouge pour réalisé l'émission. Cela permet aux gens de tout de suite comprendre à quel sujet
l'équipe fait référence sans devoir trop réfléchir pour remettre les faits dans leur contexte. Durant l'après-midi, une première
ébauche de l'émission est proposée et doit être affinée jusqu'à 17 h. Dans le même intervalle, les ateliers (qui occupent 80% de
l'immeuble) reçoivent les consignes et commencent à préparer les marionnettes. De 17 h à 19 h 55, au studio 104 de la Plaine-
Saint-Denis, les marionnettistes et les imitateurs reçoivent leurs textes et commencent à répéter leurs textes ainsi que la
gestuelle de leurs personnages. Ils participent ensuite à trois répétitions générales au cours des quelles, certains changements
de décors ou d'accessoires peuvent être encore effectués. A 19 h 55, en direct, le tournage de l'émission commence.
Les petites histoires, souvent des fictions, sont écrite trois semaines avant leur diffusion à l'antenne. Ces séquences sont
tournées comme de vrai courts métrages avec effets spéciaux, décors, montages en musique et accessoires. En générale, ces
petits films sont tournés une semaine avant leur diffusion.

La confection des marionnettes.
Au début de l'émission, une vingtaine de marionnettes
avaient été fabriquées. Aujourd'hui, on en compte
environs 300. Pour chaque journal quotidien, 15
marionnettes en moyenne sont utilisées. Lors du
tournage des petites fictions, ce nombre peut atteindre
les 100 marionnettes. Chaque marionnette est élaborée
sur demande des auteurs de l'émission.
Pour les Guignols de l'info, pas moins de quatre
personnes travaillent à plein temps pour la conception
et la réparation des marionnettes. Chaque modèle coûte
très cher, un nouveau personnage représente 6000
euros pour sa matrice et 2500 euros pour son tirage. La
réalisation comprend plusieurs étapes et dure environs
un mois.
6
• Bruno Marty utilise des photos d'archives pour esquisser une caricature d'une personnalité. Puis, Alain Duverne
redessine les tête des futures personnages. Pour cela, il a besoin de deux dessins, un de face et un de profil. Au contraire
des dessin de presse, l'expression faciale des marionnettes doit être le plus neutre possible pour pouvoir obtenir
différentes mimiques suivant la situation dans laquelle se trouve le personnage.
• Une sculpture en terre cuite du modèle est réalisé et servira de moule.
• L'équipe coule ensuite de la mousse de latex dans le moule puis fait cuire le tout à une température de 100oC durant trois
heures.
• Avant de peindre à la main la marionnette, les yeux, les cils et les cheveux sont rajoutés.
• Afin de favoriser l'adhésion de la peinture et permettre de cacher les joint du moule, la marionnette est lavée, rincée puis
essorée et en fin séchée.
En raison de la fragilité des marionnettes, elles ne sont pas exposées au soleil, à tout corps gras et ne peuvent pas être utilisées
sans porter des gants car le latex réagit mal à tout cela. Par conséquent, les marionnettes sont manipulées avec un grand soin.
Cela n'empêche pas que les personnages les plus utilisés sont changés régulièrement. Par exemple la marionnette à l'effigie de
Patrick Poivre d'Arvor est refaite chaque année. Certaines personnalités n'ont pas le droit à leur propre personnage, il n'est pas
rare que marionnette soit modifiée pour obtenir un nouveau modèle.
L'équipe des Guignols dispose aussi d'une palette d'accessoires impressionnante allant du
gourdin jusqu'au cockpit d'avion. Tout ces accessoire indispensable lors de la réalisation
des scketch sont entreposés dans 380 cartons dans les sous-sols des studios. Chaque
semaine, cinq nouveaux costumes sont achetés afin de pouvoir vêtir les marionnettes. Les
personnages changent le plus souvent possible d'habit pour rendre l'émission crédible. Les
costumes sont ensuite découpés à la hauteur des coudes pour faciliter la manipulation des
marionnettes. Les marionnettistes passent les bras dans l'entaille du costume à hauteur
de la manche ainsi, ils peuvent manipuler les bras du personnage. Chaque marionnette est
manipulée par deux marionnettistes,un s'occupe des bras et l'autre des animations des
yeux et du front ainsi que de la bouche. L'ensemble des mouvement du visage est
commandé par un système pneumatique qui est actionné par boutons poussoir.
Les marionnettistes visionnent des heures de cassette vidéo des personnalités à imiter
afin de pouvoir reproduire leur gestuelle et mimiques propres. Cela permet d'obtenir des
réactions réalistes pour chaque personnage et démontre un grand esprit de
professionnalisme.
7
Durant le journal des Guignols, les protagonistes sont placés derrière la banque (meuble derrière le quel on présente le télé-
journal ) ou dans la lucarne qui est utilisée pour présenter les informations extérieures au plateau de télévision.

Les paroles rituelles de PPD
PPD commence le journal avec la formule «L'actualité de ce (date) c'est...», il poursuit par, «Nous sommes en [année] et vous
regardez trop la télévision, bonsoir». Il continue en présentant son invité par la phrase type «Aujourd'hui c'est ( nom de la
personne) qui nous accompagnera tout au long de ce journal, avec [expression caricaturale pour désigner l'invité(e)] nous
reviendrons sur ( le fait du jour)». Après es petits sketchs, PPD continue le journal ne disant «sans transition...» pour nous
présenter la petite histoire qui va suivre. Enfin, PPD clôt le JT par le désormais célèbre «Allez, atchao bonsoir!».
Le dimanche, PPD présente les rétrospective de la semaine avec les mêmes expressions que lors des journaux quotidiennes. La
seule différence, est lors de la conclusion de l'émission où, il dit «Maintenant vous pouvez éteindre la télévision et reprendre
une activité normale. Allez atchao, bon dimanche.».